Lettre de Madame COULEE à Marine.

ROUEN, le 16 janvier 2012

 Chère Marine,

Je rentre d'une croisière de quinze jours en Méditerranée. Nous sommes partis de MARSEILLE et nous avons longés les côtes espagnoles de BARCELONE à CARTAGENA jusque MALAGA. Puis les côtes africaines avec une escale à TUNIS. Nous sommes repartis vers le Nord pour rejoindre les côtes italiennes en faisant une escale à BASTIA avant de rentrer à MARSEILLE.

Ce très beau voyage m'a été offert par mes enfants pour mes soixante ans. C'est vraiment un très beau cadeau qu'ils m'ont fait là.

Cependant, j'ai été marquée par de nombreux détails qui ont attiré mon attention. Il est vrai que cette compagnie est très présente sur le marché des croisiéristes, ce qui laisse à penser qu'à bord des bateaux tous devraient être irréprochables... Ce n'est, à mon goût, pas le cas.

Saviez-vous que le personnel de ce bateau n'était pas en mesure de communiquer correctement avec les passagers ? Il y a tellement d'origines différentes. Moi, je ne parle pas l'anglais ni le Philippin ou l'indien. C'est incompréhensible !

Quand vous êtes dans la grandeur de ce bâtiment, vous êtes dans l'émerveillement du décor et des gigantesques installations, mais en regardant de plus prêt, on aperçoit des défauts qui sautent aux yeux. Il n'aurait pas fallu que ce bateau vienne heurter un rocher. On aurait fait un remake du TITANIC.

Bref, ce fut tout de même un très beau voyage, mais moi qui ne sais pas nager, je ne me voyais pas finir ma croisière dans une chaloupe. Pourtant quand on est dans un tel bateau, on se sent en sécurité, on ne voit pas très bien ce qui pourrait faire trébucher un tel amas de ferraille en pleine mer, mais quand le capitaine tire sa révérence le long des côtes italiennes, on frôle vraiment de très près les rochers, on a le temps de s'imaginer plein de choses.

Voilà ma chère Marine, je t'embrasse très fort en attendant le mois prochain pour notre thé habituel.

Amicalement.

Irène COULEE

de SEDITIO AMOR

le 16 janvier 2012

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